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Tests Blu-ray 4K UHD & Blu-ray 3D Halluciner.fr Tests Blu-ray 3D - Blu-ray 4K Ultra HD Halluciner.fr






Configurations Salles de Test 3D :



>>Voir toutes les photos de la salle de projection Halluciner.fr

Configuration :


-Salle dédiée 26 m2 (6,5m x 4m)
-Base image : 3m

-2 rangées de fauteuils :
*1ere rangée (4 places) : double Love Seat Home Cinéma 2x2 places avec réglage inclinaison dossier et asssise + 2 portes gobelets et pop-corn
*2e rangée estrade (2 places) : 2 sièges Cinéma avec réglage inclinaison dossier et asssise + 2 portes gobelets et pop-corn montés + 2 systèmes de vibration immersit vibes


Matériel :
-Écran de Projection Motorisé 3m de base Lumene Majestic HD 300V
-Vidéoprojecteur 2160p 4K 3D HDR SONY VPL-VW590ES
-Lecteur 4K UHD 3D Panasonic DP-UB820EFK
-Ampli Onkyo TX-RZ3100 11.2 Compatible Dolby Atmos DTS-X 7.2.4 (11X200 Watts)
-Avant : 2 enceintes avant Klipsch RP8000F - 150 W RMS / 600 W en crête
-Avant : 1 enceinte centrale Klipsch RP-600C - 125 W RMS / 500 W en crête
-Arrière : 2 enceintes avant Focal Chorus 726 - 150w
-Plafond : 4 enceintes Atmos Focal Aria SR 900 - 120 Watts
-1 caisson de basse Klipsch SPL-150 Noir (800 Watts)
(HP de 300 mm / 18 Hz - 125 Hz / 800 Watts)
-80m de Cables enceintes Norstone CL 400 classic (section 2 x 4 mm2)
-Média center : Zappiti Pro 4K HDR
-2 systèmes de vibration immersit vibes


Protocole de Test Halluciner.fr :
>Pour effectuer chaque test 3D, le film est visionné et évalué sur la config 1. La distance écran-canapé maximale est de 3,5 m. Pour compléter l'expérience, le film est souvent projeté un 2e fois pour affiner la note 3D.
La réalisation de la timeline des effets 3D nécessite parfois un 3e visionnage.
>Au fil des nouveautés 3D, Halluciner.fr réalise des benchmarks avec revisionnage des séquences clés des films référents.





Introduction : Le Protocole de Test 3D Halluciner.fr :

Bonjour à tous nos lecteurs et lectrices 3D !

Oui ? C'est à quel sujet ?
En cette période de fêtes, la rédac Halluciner.fr a réussi à prendre le temps nécessaire pour finaliser un dossier qu'elle avait prévu de partager avec vous depuis longtemps : le sujet est solennel, puisqu'il s'agit de vous ouvrir un peu plus les portes de la face cachée de la rédaction, et vous expliquer qu'est ce qui cache exactement derrière chaque nouveau test 3D de Blu-ray 3D que vous avez l'habitude de parcourir chaque semaine. Et qui de mieux placé pour vous en parler, que l'auteur unique des +600 tests de Blu-ray 3D présents sur le site, à savoir le rédacteur en chef, qui est justement celui qui vous écrit en ce moment.

Un test de Blu-ray 3D cache plus de 3 notes 3D sur 5 ?
Si vous êtes un habitué du site, vous avez certainement remarqué, que la porte de nos coulisses a déjà été entre-ouverte il y 2 ans, lorsque nous avons commencé à publier le Top 20 des jaillissements. En effet dans ce dossier, vous pouviez déjà découvrir que derrière une note de jaillissements sur 5, se cache en fait la somme et moyenne de 6 notes sur 5 de sous-catégories de jaillissements. Nous allons revenir un peu plus loin sur le sujet. Dans ce dossier inédit d'insight sur les tests 3D, vous allez aussi découvrir que derrière une note unique de profondeur 3D sur 5, se cache en fait la somme et moyenne de 15 notes de sous-catégories sur 5 !!! Et oui, on a beau faire simple pour vous avec 3 notes 3D sur 5 par test de Blu-ray 3D (profondeur 3D / jaillissements 3D / note globale 3D), la partie immergée de l'iceberg est diaboliquement plus compliquée que les apparences peuvent le suggérer !

2 visionnages par test 3D ? Pour quoi faire ?
J'ai souvent évoqué dans les tests le fameux protocole de tests 3D Halluciner.fr, qui nécessite 2 visionnages 3D avant de pouvoir se lancer dans la rédaction du test d'un Blu-ray 3D à proprement parler. Mais en fait pourquoi 2 visionnages ? Certes c'est très lourd en terme de temps à mobiliser pour chaque test 3D, mais vous allez comprendre que ce protocole correspond à 2 passes distinctes et graduelles de dichotomie d'un film 3D, et qu'il est humainement impossible d'inventorier tous les effets 3D et les sous catégories 3D que j'ai crées en amont, en un seul visionnage.

Au commencement était la vue !
Dans la mesure où pour chaque visionnage, j'ai pour mission de relever un certain nombre d'informations techniques liées à la 3D, il convient déjà à la base de se mettre dans le référentiel spatial le plus favorable pour discerner au mieux le plus microscopique effet 3D : d'où notre vidéoprojecteur en focale courte qui projette une image de 4 mètres de base, avec un placement idéal du canapé à 3,8m du mur, correspondant à nos recommandations idéales (relire notre dossier sur la perception 3D).

Ready ?
Vous êtes maintenant prêts à me suivre dans les 2 étapes principales et constitutives d'un décodage et test 3D Halluciner.fr : le 1er visionnage puis le 2e visionnage 3D. Vous pouvez désormais cliquer sur les onglets suivants pour accéder aux chapitres concernés et découvrir quels sont les objectifs précis de chaque phase.

-Phase 1 - 1er visionnage 3D : 2 critères 3D évalués toutes les 10 minutes
-Phase 2 - 2e visionnage 3D : 21 critères 3D évalués toutes les 10 minutes


C'est parti pour la dissection complète de nos tests 3D dans les sections ci-dessous !
Franck Lalane





***Le 1er Visionnage 3D***

Objectif 1:
-être déjà en mesure à la fin de ce visionnage d'attribuer une note sur 5 pour la profondeur 3D, et une note sur 5 pour les jaillissements 3D

-se créer un véritable "analytics" de niveau 1, ce qui signifie suivre au niveau macro l'évolution de la profondeur 3D et des jaillissements 3D sur toute la durée du film




Et concrètement ?
Là cela va tout de suite vous sembler moins glamour, mais pour tester un Blu-ray 3D, il faut prendre son ordinateur portable sur les genoux pendant le visionnage, et mettre en pause régulièrement le film pour évaluer et consigner certains éléments sur un fichier excel. Régulièrement c'est à dire ? Sur le 1er visionnage cela reste soft en terme de contraintes de temps, puisque toutes les 10 minutes, je vais faire pause sur le film, et estimer sur 5 la note pour les effets de profondeur, et la note des effets de jaillissements. J'ai évidemment déjà à l'esprit à ce stade préliminaire les sous-catégories 3D qui vont intervenir et constituer plus tard la note détaillée.

Relevé technique macro :
Mais cette 1ère passe reste à un niveau macro, et il s'agit de mettre 1 note 3D sur 5 pour la profondeur 3D, et une note pour les jaillissements, pour chaque tronçon de 10 minutes. Il est aisé de se remémorer exactement tout ce qui vient de dérouler dans les dernières minutes, le cerveau étant alors une extraordinaire boite noire pour tout consigner et évaluer (si on connait bien sûr au préalable par cœur les benchmarks des autres produits 3D équivalents, ce qui permet d'écarter le plus possible toute notion de subjectivité).

Pour prendre un exemple "noname" qui servira d'illustration dans cette introspection, voici le fichier excel type obtenu à la fin du 1er visionnage d'un film de 90 minutes de durée :

Notes d'évaluation sur 5 du rendu des effets 3D sur la durée du film (timeline)


Cliquez ici pour agrandir l'affiche parodiée *cliquez sur l'image pour l'agrandir


1ère analyse :
Profondeur 3D :
On remarque que l'intensité de la profondeur 3D semble assez stable sur la durée, et qu'elle s'articule autour d'un 4/5. Elle enregistre son plus grand pic après un heure de film (intervalle exact compris entre 50 et 60 min après le début du film). La note 3D pressentie à ce stade est un 3,9/5.

Jaillissements 3D :
L'intensité globale semble légère, avec quelques variations assez importantes (de 2,5/5 à 4/5), entre le début, le milieu et la fin du film. La meilleure gamme 3D perçue semble comprise entre 40:00 et 50:00 (timeline). En revanche le premier 1/3 du film et le dernier 1/3 se révèlent plus faibles niveau 3D. La note de jaillissements issue de cette 1ère phase tourne autour d'un 3,3/5.

Next Step :
Maintenant que l'on vient de dessiner le périmètre global du rendu 3D du film, avec des notes déjà assez précises, il convient maintenant d'entamer le 2e visionnage, qui lui, va être bien plus douloureux et introspectif, car la quantité d'informations 3D à relever est très contraignante avec l'analyse de plus de 20 types d'effets 3D !!! On se prépare à rentrer dans le 2e visionnage !





***Le 2e Visionnage 3D***

Objectif 2:
-être en mesure à la fin de ce 2e visionnage de constituer la note définitive sur 5 pour la profondeur 3D, et la note finale 3D sur 5 pour les jaillissements 3D

-constituer une base de données exhaustive de l'évolution de tous les types d'effets 3D / sous catégories d'effets 3D sur la durée du film

-consigner la timeline des effets 3D de profondeur et jaillissements les plus représentatifs





Et concrètement ?
Là honnêtement c'est l'enfer, et il est probable qu'une fois que vous connaitrez ce qui se cache derrière cette 2e phase fastidieuse, vous ne lirez plus jamais les tests 3D Halluciner.fr de la même manière...

Relevé technique micro :
Pour expliquer le contenu de cette phase de manière simple, on dira que c'est le même principe de relevé d'informations d'effets 3D toutes les 10 minutes sur un PC portable pendant le visionnage, (en faisant pause sur le film pendant le temps de l'analyse en temps réel et de la saisie sur excel), sauf qu'au lieu d'évaluer et consigner 2 critères, la profondeur 3D et les jaillissements 3D dans leurs ensembles, par tranche de 10 minutes, c'est 15 critères de profondeur 3D qu'on va suivre à la trace, et 6 critères de jaillissements 3D... Autant dire que même sur un film de 1H30, on arrive facilement à mettre 2H30 voire parfois plus pour boucler cette 2e phase de visionnage, d'analyse et de relevés de datas.

Mesurer physiquement des sorties d'écran ?
Un dernière parenthèse pour répondre à ceux qui se demandent comment on évalue concrètement des jaillissements et sorties d'écran en temps réeel ? Simplement avec des repères au sol, qui quadrillent l'espace de manière visuelle. Ainsi avec un écran de 4m de large, et un canapé situé à presque 4 mètres du mur, il s'agit d'être en mesure à chaque seconde, en un coup d’œil, de mesurer si le jaillissement sort de 2m (milieu de la pièce et à mi distance écran/canapé), de 1m, de 50 cm (débordement), voire de 3 mètres hors du mur, sachant que normalement un effet de projection réussi vient toucher littéralement le spectateur !

Pour reprendre le même exemple "noname" que dans la section précédente, je vais vous présenter les 2 onglets excel qui sont issues de cette phase :

-Un onglet pour la profondeur 3D
-Un onglet pour les jaillissements 3D


1/ L'ANALYSE COMPLÈTE DE LA PROFONDEUR 3D :

Notes d'évaluation sur 5 du rendu des différents effets de profondeur 3D sur la durée du film (timeline)

Cliquez ici pour agrandir l'affiche parodiée
Cliquez ici pour agrandir l'affiche parodiée
























*cliquez sur les images pour les agrandir


NB : dans la légende, le terme générique "JOUR" est un diminutif pour signifier un plan en environnement lumineux, tandis que "Nuit" signifie un plan dans l'obscurité.

Constat rapide :

Profondeur 3D :
Vous aurez compris qu'avec ce tableau ultra exhaustif dans les mains, l'écriture du test 3D devient limpide et extrêmement logique à suivre. Vous retrouverez ainsi le verbatim de nos tests 3D dans ces fichiers excel.

Vous découvrez ainsi que je suis pour chaque film, l'évolution de la profondeur 3D sur tous les environnements et types de plans en croisant les informations : environnements lumineux ("jour"), environnements obscurs ("nuit"), plans extérieurs / intérieurs, à croiser avec les types de plans (plans larges, semi-larges et rapprochés). Enfin les paramètres détachement 3D, effet de vertige 3D et niveau global de flou, parachèvent les notations 3D.

Que peut-on dire à partir de ce fichier, sans même connaître le nom du film correspondant ?
Que c'est un film qui se déroule majoritairement de jour, avec des séquences en extérieur qui proposent une très bonne profondeur 3D sur les plans larges, une bonne profondeur 3D sur les plans semi-larges, tandis que la profondeur 3D souffre un peu sur les plans rapprochés. Le niveau de flou semble bien maîtrisé globalement. En intérieur, c'est le même constat positif, sachant que les plans semi-larges en environnements intérieurs bénéficient vraisemblablement d'une lumière artificielle homogène qui permet de maintenir une bonne profondeur et un bon détachement 3D. On dénote 4 passages de séquences dans un environnement obscur : une séquence en extérieur de nuit @30-40 min,  et des séquences entre @70-90 min, complétées par une séquence en intérieur et dans la pénombre @50-60 min (et idem à la fin du film). On remarque que la profondeur 3D souffre à tous les niveaux dans le noir, et surtout sur les plans semi-rapprochés et rapprochés qui chutent à 2,5/5 et 2/5 par manque de visibilité. On note aussi 3 passages qui illustrent l'effet de vertige dans le film @0-10 min, @50-60 min et @70-80 min, et qu'ils sont excellents niveau intensité...

Vous voyez qu'avec l'évaluation faite presque en temps réel pendant le 2e visionnage, on obtient toutes les datas qui permettent ensuite d'analyser et commenter de manière synthétique le rendu 3D du film sur sa chronologie. La note finale 3D pour la profondeur est désormais fixée à 3,7/5.


2/ L'ANALYSE COMPLÈTE DES JAILLISSEMENTS 3D :

Notes d'évaluation sur 5 du rendu des différents effets de jaillissements 3D sur la durée du film (timeline)

Cliquez ici pour agrandir l'affiche parodiée
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*cliquez sur les images pour les agrandir

Constat rapide :

Jaillissements 3D :
On peut en déduire que le film commence fort avec un très bon niveau de jaillissements permanents sur les 10 premières minutes (intensité maximale notée 5/5). Ensuite à partir de @20:00, le nombre de jaillissements permanents restent bon, mais c'est l'intensité moyenne de sortie d'écran qui chute fortement (note entre 2/5 et 3/5). On a donc beaucoup de jaillissements permanents, mais de faible intensité (vraisemblablement entre 50 cm et 1m hors du mur). En revanche le film comble ce retrait avec un très bon niveau de débordements 3D constant (note constante à 4/5 sur la durée), cad des sorties d'écran de 0cm à 50 cm hors du mur pour notre salle de test 3D (1/8 de la distance écran/canapé). Il y une période très creuse en jaillissement entre @30-40 min. Par contre la bonne surprise, c'est 2 séquences intenses d'effets de projections, notée 4/5 voire 4,5/5, qui se déroulent dans le film uniquement entre @40-60 min après le début du film. Au final une note finale qui se stabilise précisément à 3/5 pour les jaillissements 3D.


3/ TIMELINE DES MEILLEURS EFFETS 3D :

Pendant le 2e visionnage (voire idéalement un 3e visionnage), en plus de l'arrêt obligatoire toutes les 10 minutes, checkpoint incontournable pour évaluer et consigner le rendu 3D de 21 types d'effets 3D (voir ci-dessus), il faut aussi être en mesure de faire pause n'importe quand, dès qu'un effet 3D démonstratif est présenté à l'image. Dans les faits, je fais pause, je note le type d'effets 3D et sa timeline, ce qui permet ensuite lorsque j'analyse les datas à postériori,  de faire la parfaite corrélation avec les "pics" que l'on trouve sur les graphiques. On se rappellera ainsi par exemple, que si sur l'intervalle @0-10 min après le début du film, on a de fortes notes de jaillissements permanents, c'est parce qu'effectivement il y a un super passage top démo de jaillissements permanents de flocons au milieu de la pièce, suivi ensuite d'un personnage qui tend son bras à 3 mètres hors du mur etc...

La meilleure façon de ne rien oublier, c'est encore de tout noter pendant que c'est encore tout chaud !

Voici un extrait de timeline ci-dessous :

Top séquences 3D Blu-ray 3D
TimeType d'effet 3D  Description
01:00ProfondeurOuverture
02:18ProfondeurForêt pénétrante
03:17JaillissementFlocons au milieu de la pièce
04:14JaillissementVisage en fureur
04:49ProfondeurLes Dolmens
06:35JaillissementReine qui déborde
07:15ProfondeurPlan large chevauchée
07:44JaillissementLa flèche
07:50ProfondeurVue sur les arbres
08:41JaillissementL'eau de la cascade
12:44ProfondeurSalle à manger
13:40JaillissementPion d’échiquier
16:14JaillissementUn navire et cordage
.../...



Conclusion

Le pot aux roses.
Et voilà, vous connaissez désormais ce qu'est le fastidieux protocole de test 3D Halluciner.fr. Vous comprenez certainement maintenant l'intérêt des 2 visionnages 3D : le premier permet de dresser un premier portrait technique 3D, et d'être en mesure d'attribuer des premières notes de profondeur et jaillissements 3D pour un film, tandis que le 2e visionnage balaye absolument tous les types d'effets 3D, et permet de réaliser une véritable dissection au scalpel 3D, en traçant toutes les 10 minutes le rendu et l'intensité de 21 critères 3D, et ce sur toute la durée du film (timeline). Pour être tout à fait honnête, dès qu'un film tombe dès le 1er visionnage à une notation de moins de 3/5, le zapping de la 2e phase est de rigueur, car il ne faudrait pas que ce 2e visionnage vire au masochisme. Pour tous les autres notés à partir de 3/5, les grilles techniques 3D du 2e visionnage sont un pré-requis à l'écriture finale du test Blu-ray 3D.

On remarquera enfin que sans surprise, l'ajout d'un 2e visionnage permet d'affiner réellement les notes 3D pour la profondeur et les jaillissements (0,2-0,3 pts d'écarts à l'arrivée entre le 1er visionnage et le 2e dans l'exemple).

De plus on ne rappellera pas combien ces bases de données sont capitales lors de la constitution des dossiers comparatifs 3D mensuels, et à plus forte raison sur les dossiers annuels du TOP 20 jaillissements ou toutes catégories (pour information il est prévu fin janvier 2015, de remettre à jour comme chaque année à la même période, le dossier sur les 20 meilleurs Blu-ray 3D Jaillissements 3D à date).

Benchmarks ? Quésako ?
Une ultime anecdote pour vous faire éventuellement sourire : sachez qu'à la fin de la 2e phase de test (2e visionnage), il arrive fréquemment de devoir faire des minis benchmarks de séquence à séquence, pour bien être sûr de la note à mettre sur un effet 3D top démo. Exemple, vous avez une séquence de jaillissement permanent de flocons dans la pièce : rien de tel que de visionner juste après les 2-3 meilleures séquences du genre issues d'autres films 3D (que vous avez également cataloguées dans un fichier au cas où), cad les séquences de flocons qui dépassent le milieu de la pièce, pour bien positionner la note. Idem pour des effets de projections d'eau, des jaillissements arrière furtifs qui passent vite, sachant que pour la profondeur 3D, c'est toujours obligatoire de benchmarker les meilleures séquences en plans larges avec celles d'autres films, pour être sur de ne pas donner ou voler 0,5 points mérité ;)

Dans le doute, on compare et on regarde de nouveau !

J'espère que vous aurez apprécié ce petit lever de rideau sur la méthodologie Halluciner.fr employée pour évaluer un film, qui s'efforce d'écarter au maximum toutes notions de subjectivité, pour faire du produit 3D un produit relativement objectif, qualifiable et quantifiable dans le temps. Certains membres s'étaient déjà interrogés sur le sujet dans notre forum, et il était normal d'y apporter un vrai coup de projecteur au sein d'un article dédié, une sorte de carnet de test 3D.

Je vous remercie pour votre fidélité, et vous retrouve très vite sur le site !
Franck Lalane

samedi, janvier 12, 2013


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