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Test Ninja Turtles 2 Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D


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CONCLUSION 3D :

Note
5/5
Bilan 3D :
Sortant dans quelques jours aux US et en novembre en France, voici encore une nouvelle itération de franchise 3D en cette fin d'année, témoignant toujours du manque de créativité des studios en matière de propriétés intellectuelles pour les blockbusters. Mais l'intérêt pour nous autres est ailleurs : l'habillage 3D dont va profiter cette nouvelle sortie de Ninja Turtles 2 3D ! Le premier opus Ninja Turtles 3D signé en février 2015 a montré déjà un certain potentiel à surveiller de très prés, puisqu'en plus de proposer une 3D homogène et complète sur sa gamme, se payait l'outrage de voler littéralement 20 bonnes minutes de 3D à un titre tel que l'une des 3 références absolue de l'histoire de la 3D, Transformers 4 3D ! On se dit que si le studio a été capable pendant 20min de tutoyer la perfection de notre monde 3D,  on se met d'un coup à rêver lors du passage au test, à un déploiement encore plus représentatif de leur savoir-faire... Fébrile on lance pendant 2 jours notre long protocole de test 3D, qui a nous imposé 3 visionnages complets...de 1H50 : du travail en perspective, mais à la hauteur de l'ADN du titre qui nous a épuisés, après 15 jours d'anthologie, avec presque que du top niveau qui atterri dans notre studio de test, rappelez-vous : Le Livre de la Jungle 3D, Robinson 3D, X-Men 3D...et maintenant ce Ninja Turtles 2 3D ! Et alors verdict ? Champagne ! Pourquoi ? Parce que si le film propose une très belle expérience sur une des 2 composantes 3D, il inscrit son nom au sommet de la chaîne alimentaire 3D pour cette année 2016 sur le 2e registre d'effets 3D, anéantissant tout (sauf 1) sur son passage ! Voyons cela en détail, car nous sentons que votre impatience est monté d'un ton d'un coup !
 
On se penche tout d'abord sur l'effet de profondeur 3D. Jusqu'à présent la franchise s'était illustrée avec une  bonne profondeur 3D, avec des pics réguliers vers une très bonne profondeur 3D. Puisque c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes, pas de surprise lorsque l'on découvre que le studio a tiré le cahier des charges vers le haut, puisque maintenant on oscille entre le très bon et l'excellent, la maturité ayant produit une jolie amélioration pour l'ensemble ! Maintenant cela ne veut pas dire que le film ne propose pas son lot de séquence top démo, bien au contraire, car il y a au moins 20% du film qui caracole à du 5/5 en profondeur 3D ! Il suffit d'attendre quelques minutes dès le début, pour se prendre un des passages les plus démonstratifs de l'histoire sur l'effet de hauteur, avec nos tortues perchées sur des structures à 50m au dessus d'un match de basket : top démo ! La suite du film se déroule souvent dans des environnements sombres, et pourtant la 3D parvient encore à s'illustrer (QG, égouts, laboratoire, attaque nocturne dans la ville etc...), et on félicite le détachement 3D entre les éléments pour ce joli travail. Puis commence la 2e heure du film et là on touche souvent de manière séquentielle au Graal en la matière, et ce dès la séquence culte des 2 avions et de la chute libre : enfin pour une des rares fois de l'histoire, on peut profiter et vivre ce saut dans les airs, et bénéficier d'une parfaite spatialisation et d'un détachement 3D dingue entre les nuages, pour une immersion de vertige phénoménale (au revoir les flous classiques des séquences homonymes chez les concurrents pour ce même type de voltige). Puis vient le dernier long chapitre, et avec un final et une mise en scène digne à nouveau de Transformers 4 3D, on prend la dose en séquences top démo sur les distances horizontales et verticales ! Une top spatialisation et un montage diablement nerveux !

Et les jaillissements 3D dans ce film ? Lâchons tout de suite les mots que vous devinez ou attendez certainement en vain depuis des mois : c'est la révélation 2016 pour les jaillissements ! Si Robinson Crusoe 3D a atomisé la concurrence sur la catégorie des films d'animation 3D en 2016, et s'est inscrit comme l'un des 6 meilleurs dessins animés 3D de l'histoire, Ninja Turtles 2 3D vient massacrer tous les films 'live' de l'année 2016, et même la plupart de 2015 avec un cahier des charges délirants en la matière, et on conviendra que c'est toujours beaucoup plus difficile d'obtenir des jaillissements sur un vrai film, que sur un film d'animation 100% en synthèse (certes les tortues sont en synthèse, mais les fond en captation réelle). On aurait presque pu s'y attendre, car l'opus précédent avait montré des signes d'énorme potentiel, et on vous avez déjà révélé en 2015 son ADN de future 'pépite' inside ! Car si le premier opus s'est carrément inspiré du rendu 3D de Transformers 4 3D, la référence, et avait réussi à singé 20 minutes du hit sur la durée, on passe maintenant à plus de 45 minutes sur le 2e opus avec du top démo absolu, dont 1 heure au global qui épuise par son rythme de manifestation !!! Le studio joue donc la carte 100% jaillissements à mort dès les premières minutes, met en scène son film et anime ses personnages uniquement en fonction du potentiel de jaillissements permanents sur ces éléments ! Cela se traduit par des tortues qui bougent, courent, sautent, s'accrochent, tournent ou tombent en s'affichant régulièrement à minima au milieu de la pièce soit 2m, et très souvent à même 3m hors du mur. On commence aussi avec un ballon de basket à 2m, une part de pizza qui flotte, des projectiles de sarbacanes tirées vers le canapé, des crosses de hockey qui sortent de 3m, et toujours autour des Tortues Ninja qui s'agitent ou s'excitent au milieu de la pièce, et ce toujours avec des cadrages et mises à l'échelles parfaites, pour éviter tout windows conflicts et profiter à mort de sorties d'écran très démonstratives. Autant dire que pendant 1h on s'éclate déjà avec le registre, et pourtant le pire arrive dans la 2e heure ! accrochez vos mâchoires, fermez la bouche car la bave n'est pas loin : on commence avec une séquence culte de 10 minutes dans 2 avions avec un infinité de jaillissements permanents et d'effets de projection qui dégomment tout sur leur passage ! Imaginez la carlingue d'un avion qui part en morceau pendant 5 minutes, avec tous les débris projetés vers le canapé ! Du grand Art. On a aussi cette séquence dans la jungle de Tank avec le canon qui sort de 3m puis nous tire dessus.... énorme ! Puis une séquence de cascades dans des chutes d'eau... Et puis les 40 dernières minutes, qui donnent l'impression de visionner ni plus ni moins que le fameux Transformers 4 3D ! Même scénario, même mise en scène, même décors, même lumière, et même profusion de jaillissements permanents d'objets et personnages, dans les airs, au haut des gratte-ciels, contre l'invasion de robots provenant d'une faille temporelle, un festival d'effets de projection... C'est K.O assis dans le canapé qu'on finit le visionnage en se disant à voir haute : ENCORE ! Et on se remet encore le dernier chapitre !

Au final ne cherchez plus, vous l'avez trouvé, le film d'action qui a le plus de jaillissements en 2016 : Ninja Turtles 2 3D ! Et pour consacrer cet exploit, on a dérogé pour une rare fois à notre règle ancestrale qui veut que la profondeur domine et sur-pondère la note finale 3D  : dans ce cas du jour, c'est la note maximale sur les jaillissements qui a emmené le titre vers le 5/5 ! On peut dire que comme le bon vin, la licence 3D s'est bonifiée depuis 2015 : elle s'est pris pour cible rien moins que la référence du marché des films 3D, Transformers 4 3D, mix de décors réels et d'incrustations 3D, et qu'à force d'investissement, elle a finit par lui ressembler de plus en plus en terme de réalisation et mise en scène, à la fois sur le plan 2D que surtout 3D : et cela donne aujourd'hui une avalanche d'effets de jaillissements dans un film pensé à chaque plan et animation pour optimiser les sorties d'écrans, et ce malgré ce satané format 2.40 qui est devenu le standard pour les films 3D (on prévient les adeptes de 1.78 et autres profils à la vue délicate sur les jaillissements, qu'ils passeront comme toujours à côté d'un gros nombre de jaillissements à cause des fameuses bandes noires qui réduisent le champ spatial d'expression). Si vous avez adoré le dernier Robinson Crusoe 3D, pas de problème, vous être bien 3D-compatible avec la magnifique palette de jaillissements de ce Ninja Turtles 2 3D ! Un titre qui va certainement finir dans le top4 de notre futur dossier Les 20 meilleurs Blu-ray 3D sortis en 2016, dossier à paraître en décembre !
Franck Lalane

Les points forts (+)
    • Intensité de la 3D excellente sur le registre de la profondeur et du détachement en plans larges
    • Décors toujours d'une netteté incroyable, même avec un affichage de l'horizon à perte de vue
    • Profondeur de champ 3D verticale  exploitées au maximum : séquences de vertige et hauteur
    Un festival de jaillissements d’éléments ou personnages de plus de 2m pendant tout le film sur une variété incroyable d'éléments (tortues, objets, câbles, canon, particules...)
    Une tonne d'effets de projection : particules, objets, câbles, projectiles etc...
    Le meilleur film à jaillissements de l'année 2016 : champagne !

Les points faibles (-)
    Du flou sur les arrière-plans en plans rapprochés
    Juste ce format en 2.40...on ose imaginer le film en IMAX...



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samedi, septembre 17, 2016


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