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Test Le Chasseur et le Reine des Glaces Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D


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CONCLUSION 3D :

Note
4/5
Bilan 3D :
Sorti hier en France (et testé seulement hier, car la rédaction était en vacances au soleil pour se préparer à l'activité de fin d'année), Le Chasseur et la Reine des Glaces est un énième titre qui évoque les termes désormais célèbres "Reine des Neiges", dans une nouvelle histoire plus orientée 'adulte' que le hit d'animation de Disney, avec un casting d'acteurs premium. Zoom sur les effets de cette conversion 3D dans les paragraphes suivants !

On se penche tout d'abord sur l'effet de profondeur 3D. Le premier constat est que la réalisation est réussie et nous offre une effet de profondeur solide sur la durée. Sans surprise il s'illustre facilement sur les plans larges ou panoramiques, avec de beaux volumes 3D dégagés, et maintient son niveau même sur les plans semi-larges. On ne coupera pas à de régulières baisses de régime sur l'intensité de la profondeur 3D sur ces types de plans, mais globalement c'est de bon niveau. On regrettera par contre que le film exploite finalement assez peu les effets de hauteur pour nous en mettre pleins la vue : seuls quelques plans furtifs sont top sur le sujet (traversée du pont de lianes, survol dans les airs). Par contre carton rouge pour les problèmes de détourage liés à cette conversion 3D. On retrouve la bête noire des studios en matière de conversion : le détourage des petits éléments de végétation, en l’occurrence des feuillages des arbres. Si ces éléments posent généralement problème à tous les studios, ici cela engendre des artefacts visuels très désagréables. Comment les voir ? Tuto ? Il suffit d'attente un plan semi-large, avec des feuillage à mi-distance, puis d'attendre le travelling qui va opérer : à ce moment on sent un gros bug et malaise visuel, car comme les feuilles sont mal détourées, quand on s'efforce de regarder à travers et entre les feuilles pour regarder derrière, on voit que tous les éléments censés situés en arrière-plan se déplacent de manière fake et artificielle. Bref une fois qu'on a montré le problème à des invités venus voire la projection 3D dans la salle Halluciner.fr, ces personnes ne voyaient plus que ça à chaque travelling opéré sur des feuillages ! C'est néanmoins discret quand on ne connait pas cette anomalie 3D. Enfin à noter un acte de bravoure du film, qui maîtrise plutôt bien l'environnement le plus contraignant de nos univers 3D : la pénombre et l'obscurité. Sachant que le film est presque plongé dans le noir ou la pénombre pendant 2/3 du film, on sera surpris de l'excellence du détachement 3D pour nous aider à toujours bien séparer et percevoir les distances entre les différents de décors et calques.

Et les jaillissements 3D dans ce film ? Un bon registre, soft mais bien réparti sur l'ensemble du film. Comprenez déjà pas mal de débordements et de jaillissements permanents d'éléments de 1er plans, de 50 cm à 1m hors du mur. Certes ce n'est pas violent mais c'est toujours agréable. A de nombreuses reprises on pousse même les sorties jusqu'à 1m50 hors de l'écran : on regrettera par contre que ces jaillissements démonstratifs soient souvent floutés, ce qui gâche l'effet de réalisme. Ensuite dans les scènes d'action il y a de nombreuses projections de poussière, feuilles ou particules dans la pièce. En parallèle et sans surprise, les meilleurs effets 3D du film, qui sont sur-exploités pour notre plus grand plaisir, sont les jaillissements permanents de neige au milieu de la pièce. On peut aussi rajouter les effets de glace pendant certains sorts de magie. A noter enfin dans le dernier chapitre de très bons jaillissements furtifs de tentacules vers le canapé, et autres éléments surprises.

Au final Le Chasseur et la Reine des Glaces 3D se montre comme un bon petit film 3D, proposant son lot de jolies séquences d'action, de sorts de glace ou magie, avec une profondeur 3D qui arrive à tirer son épingle du jeu malgré l'obscurité ambiante qui règne dans la majorité du film. Et pour le registre des jaillissements, c'est une petite gamme sympathique, loin d'être optimisée à mort, mais qui permet de renforcer séquentiellement l'immersion pendant l'aventure.
 
Franck Lalane

Les points forts (+)
    • Une profondeur 3D bonne sur la durée
    • La majorité des plans larges et panoramiques avec un très bon rendu de profondeur et volume 3D
    De rares effets de hauteur réussis (traversée d'un pont, survol dans les airs...
    • Le détachement 3D optimal malgré l'obscurité
    Un certain nombre de débordements d'écrans et jaillissements d’éléments ou personnages de 50 à 1m lors des gros plans
    • De bons effets de projections pendant les séquences d'action : poussière, particules, tentacules...
    Les jaillissements permanents cultes de neige et glace au milieu de la pièce

Les points faibles (-)
    • Quelques rares plans larges avec une intensité de profondeur 3D amoindrie
    L'overdose de flou sur les arrière-plans pour les plans rapprochés
    • Le format en 2.40
    • Le très mauvais détourage des feuillages des arbres, montrant de grossiers artefacts dans les travellings



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mercredi, août 24, 2016


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