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Test San Andreas Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D


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CONCLUSION 3D :

Note
4,9/5
Bilan 3D :
Sortant dans quelques jours aux US, San Andreas remet au goût du jour le genre catastrophe et lui permet d'accéder de nouveau à la 3D. Même si le film a été capté à la base en 2D, voici de nouveau une occasion de démontrer la puissance d'une conversion 3D optimisée pour les fans de 3D. Dans le cas de San Andreas 3D, cela représente même un sujet passionnant, car son réalisateur n'est pas inconnu : Brad Peyton, le réalisateur du film top démo Voyage au Centre de la Terre 2 3D, qui lui avait été capté en 3D Native. Ce n'est donc pas un inconnu qui relance les dés de la 3D, mais plutôt un des jeunes surdoués de la catégorie, et il est évident que le Monsieur va pendant tout le tournage 2D de son film, garder un œil très attentif sur  tous ses plans. Cela nous permet d'ouvrir d'ailleurs une parenthèse instructive sur le sujet : on a vu depuis 2 ans l’avènement des conversions 3D aux plus hautes marches du podium 3D, lorsque 2 éléments indispensables sont réunis : une mise en scène optimale à la source lors de la captation (2D), et le choix du studio pour la conversion. Pour le premier paramètre, tout repose sur le talent du réalisateur dans le choix des cadrages, des angles de vue, la mise en scène : c'est ce matériau final 2D qui va conditionner le potentiel et le champ des possibles pour le studio de conversion 3D. En fonction de la qualité de ce matériau brut, ce studio de conversion 3D va pouvoir en tirer la quintessence et réussir plus ou moins à reproduire la même qualité que si le film était issu d'une captation en 3D native. Par contre ne  rêvez pas : le studio de conversion 3D n'est pas un magicien, et si le film n'a pas été pensé un minimum en 3D en amont durant la captation 2D (ce qui oriente considérablement les contraintes de cadrages), il sera difficile d'obtenir la perfection à l'arrivée (sauf exception avec Pacific Rim 3D qu'on a décidé de convertir en 3D à la dernière minute via Stereo D, et que Del Toro n'avait que partiellement envisagé lors du tournage). Cela renvoie d'ailleurs au 2e paramètre pour garantir une conversion 3D réussie : le choix du studio. Ne cherchez pas : le leader mondial incontesté, c'est Stereo D, à la base de tous les top démos convertis 3D du marché. Et cela tombe bien car c'est encore les gars de Stereo D qui ont suivi de prêt le tournage, pour optimiser le travail de conversion. C'est d'ailleurs une chose qui se répand de plus en plus chez Stereo D : faire interagir ses équipes de stéréographes directement pendant le tournage et la captation 2D, pour bien orienter tous les cadrages et niveau de flou. Ainsi c'est de nouveau Graham Clark, le directeur de la stéréoscopie chez Stereo D, qui a piloté la version 3D de San Andreas 3D ! Et que vaut le rendu 3D final de cette nouvelle conversion 3D ? Un nouveau chef d’œuvre dans la catégorie sur une des 2 gammes 3D ! Zoom !

Les premières minutes de visionnage donnent tout de suite le ton sur le paramètre qui va se montrer exceptionnel dans ce film : l'effet de profondeur sur toutes ses composantes. Si les plans semi-larges et rapprochés se montrent brillants et souvent énormes déjà, avec un excellent détachement et presque aucun flou d'arrière-plans, cela n'est rien comparé à l'excellence insensée des plans larges et des panoramiques ! Pour être honnête, on touche dans San Andreas 3D le Graal de la catégorie en ce qui concerne la retranscription parfaite des niveaux de hauteurs et d'altitudes dans un film 3D ! On n'a rarement vu à date une telle spatialisation 3D sur les volumes extérieurs : que ce soit lors des survols en hélicoptère au dessus de la ville (collines et cratères), des séquences en bateau en pleine ville ravagée ou en mer en plein milieu d'un tsunami, ou lors des séquences de destruction dans les gratte-ciels californiens, on ressort le souffle coupé, avec la conviction de n'avoir pratiquement jamais ressenti une telle immersion devant le déchainement de Mère Nature. Comptez un millier de plans cultes sur l'effet de hauteur et de vertige, avec un détachement 3D incroyable entre les calques, personnages et éléments de décors ! Et une fois de plus, le spectacle 3D ultime sera réservé aux salles home cinéma équipées de vidéoprojecteurs DLP 3D  avec des bases de plus de 2m40 (les meilleurs VP 3D valent désormais moins de 1.000€, faut-il encore le rappeler ? Alors foncez) ! Pour résumer San Andreas propose un spectacle éblouissant avec une mise en scène qui, portée en 3D, tutoie la perfection en matière de profondeur, hauteur et détachement 3D, et ce dans tous les environnements captés en plans larges : dans la mesure ou presque la moitié du film s'illustre en plans larges, on vous laisse appréhender la proportion de séquences 3D bluffantes vs celles plus conventionnelles. Rien que l'introduction avec la séquence de sauvetage en hélicoptère est de même niveau qu'un IMAX Etat d'urgence 3D Blu-ray 3D. Et pour la suite, c'est avec un rythme insensé qu'on va enchainer plans 3D cultes sur plans 3D cultes sur les plans larges et aériens. Et même si les plans semi-larges et les plans rapprochés paraîtront un tantinet moins démonstratives à côté, cela ne retire en rien leurs rendus 3D top démo avec finalement presque aucun flou d'arrière-plans ! Un Blu-ray 3D historique sur cette composante !

Et les jaillissements 3D dans tout cela ? Déjà on mesure dès le début un certain niveau de débordements et jaillissements qui s'opère dans les temps forts du film : des décors qui sortent généreusement du mur, des bustes affichés nettement devant l'écran... Mais tout ceci reste anecdotique, car peu utilisé sur la durée. La grande force du film, c'est plutôt sa capacité à proposer naturellement et sans en faire trop, beaucoup de jaillissements de particules très discrets lors de la profusion de séquences de démolition de masse ! Et là est le génie du réalisateur et du studio Stereo D d'avoir décidé d'intégrer subtilement cette bonne dose de jaillissements et effets de projections, de sorte que 80% des gens vont passer à côté, et que seuls 20% des yeux de lynx vont se délecter à extraire toutes ces manifestations au fur et à mesure. Pourquoi ? Parce que le maître mot de ce film est dosage, immersion et non excès et effets 3D gagdet ! La preuve : on ne compte plus les séquences de fumées volumétriques au milieu de la salle, mais comme le rendu 3D est très furtif compte tenu du rythme frénétique du film, on n'a pas toujours le temps de le réaliser. Idem avec les nuages de cendres qui sont parfois dispersés dans la salle, ou plus tard du jaillissement permanent de bulles lors des séquences sous-marines. On trouvera aussi de nombreux effets de projections admirablement bien intégrés et immersifs, car on est jamais dans le registre du "too much" où on s'amuse de l'effet 3D, mais plutôt dans celui qui cible la surenchère progressive de stress visuel, histoire de bien renforcer l'illusion que vous faites partie de la catastrophe. On notera ainsi beaucoup de bris de verre, ou de projection d'eau vers la caméra, intégrés très naturellement. Les rares fois où on sent que le studio s'est amusé à pousser le relief du jaillissement, c'est par exemple lors d'une interview, avec un zoom progressif vers la caméra qui l'affiche généreusement hors du mur, ou pareil, lors de plans rapprochés sur un avion, avec du jaillissement permanent à plusieurs mètres hors de la toile (de face puis de dos). Mais ne nous attardons pas sur les jaillissements car, pris à part, ils n'ont vraiment rien d'exceptionnels en matière d'intensité : c'est leur intégration qui est réussie en revanche !


Au final un nouveau film 3D top démo et jubilatoire qui illustre comme jamais la spatialisation 3D et l'immensité des décors, grâce à des effets de profondeur 3D, de hauteur, d'altitude et de vertige purement exceptionnels (on trouve dans ce film certainement des plans panoramiques qui figurent parmi les plus monstrueux de l'histoire du Blu-ray 3D, avec pas moins de 30 minutes d'état de grâce, qui mériteraient carrément de mettre un 6/5 sur la profondeur 3D ) ! San Andreas peut aussi se féliciter de proposer une des plus fortes immersions 3D de l'histoire de la 3D, et ce sans avoir besoin d'en faire des tonnes niveau de jaillissements 3D. Au contraire ces derniers sont très discrets, mais présents lorsqu'il le faut, aux bons endroits, avec une intégration visuelle très furtive (en clair les fans de forts jaillissements passeront leurs chemins) pour ne pas parasiter l'expérience, et garantir le plus important dans un film 3D : l'immersion 3D ! Le St-Graal que les plus grands réalisateurs 3D recherchent : et bien mission ultra réussie pour ce film 3D, idéalement capté en 2D par Brad Peyton (le réalisateur du film top démo Voyage au Centre de la Terre 2 3D) et transcendé une fois de plus par les virtuoses de la conversion 3D du marché, Stereo D ! Si vous souhaitez vous plonger virtuellement dans l'enfer de ce qui se passera inexorablement un jour en Californie, avec des centaines d'occasions de mourir après : 1/ une chute dans une faille - 2/ une chute du haut de gratte-ciels - 3/ un écrasement total via des éboulements - 4/ une noyade sous l'eau. 5/ un impact de tsunami historique - 5/ une explosion en plein ciel... alors ce film 3D est fait pour vous ! Le seul regret concernera juste le format original limité en 2.39:1. En attendant peu de doutes à avoir sur le fait que ce film 3D va rejoindre les meilleures ventes Blu-ray 3D de l'année, et surtout accéder à notre TOP 20 des meilleurs Blu-ray 3D sortis en 2015 ! Que c'est beau la 3D quand cela atteint ce niveau de réalisme et d'immersion ! San Andreas devient de fait l'un des meilleurs représentants du genre films catastrophe 3D à date, aux côtés du toujours époustouflant Titanic 3D, et du 'bestial' Godzilla 3D (des films qui eux-aussi n'ont pas eu besoin de jouer la carte jaillissements pour transcender l'immersion via la profondeur 3D). Et ce Top 3 n'est pas une coïncidence, car ils ont un ADN 3D en commun ! Lequel ? Cherchez bien !!! Le même studio de conversion 3D, Stereo D, encore et toujours, ce studio de l'ombre aux mains d'argent qui transforme et convertit en OR tridimensionnel, (pratiquement) tout ce qu'il touche, à partir du moment où le matériau originel 2D est de qualité bien sûr !
Franck Lalane
Les points forts (+)
    • Intensité de la 3D insolente sur le registre de la profondeur et du détachement
    • Les plans de hauteur, panoramiques et vues de dessus les plus impressionnantes de la catégorie : exceptionnels !
    • La représentation optimale des volumes en extérieur
    • Les intérieurs avec un détachement 3D et une spatialisation optimaux
    • L'effet de vertige à de nombreuses reprises, et l'effet d'échelle 3D où on se sent minuscule par rapport aux décors et aux déchainement de Mère Nature
    • Pas mal de débordements d'écrans et jaillissements d’éléments ou personnages (avions, hélicoptères, éléments de décors, zodiac, immeubles en premiers plans...)
    • De nombreux effets de projections furtifs dans les scènes d'action (explosion de vitres avec bris de verre, projection d'eau pendant le tsunami....)
    • Même les séquences sous-marines ou en intérieur sont bluffantes en terme de spatialisation 3D
    • Une vraie leçon sur l'immersion 3D dans un film : une sorte de fantasme en matérialisant à la perfection une sorte de 2012 en version 3D !

Les points faibles (-)
    • Quelques rares plans larges avec une intensité de profondeur 3D adoucie
    • Quelques flous sur des plans rapprochés
    • Manque de jaillissements pour les inconditionnels
    • Le format 2.40


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lundi, octobre 05, 2015


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