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Test La Bataille de la Montagne du Tigre Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D


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CONCLUSION 3D :

Note
5+/5
Bilan 3D :
Sorti il y a quelques jours en France en Blu-ray 3D en toute discrétion, La Bataille de la Montagne du Tigre 3D est pourtant THE ÉVÉNEMENT 3D de l'année 2015 à ne surtout pas rater ! Et c'est sur ce genre de titre que le site Halluciner.fr prend tout son sens : permettre à ce nouveau diamant ciselé en 3D qui sort dans l'ombre, sans réel budget marketing et sans aucun renfort médiatique, de connaître enfin le sort qu'il mérite en cette fin d'année ! Car son géniteur, Tsui Hark, imposé depuis 3 ans comme l'un des des virtuoses de la réalisation 3D, aux côtés de James Cameron, Ridley Scott, Ang Lee, Peter Jackson, J.J Abrams, Michael Bay etc.. vient de réaliser un exploit historique dans nos univers 3D : devenir officiellement le chef de file de cette nouvelle génération 3D ! Produire chaque année, l'un des 2 meilleurs films 3D de l'année parmi la centaine de challengers 3D chaque année, c'était déjà un exploit qui ne passait pas inapperçu ! Après un Dragon Gate 3D culte, un Detective Dee 2 3D qui plaçait le rendu 3D au plus haut niveau possible 3D du marché en rivalisant même avec Transformers 4 3D, voici que Tsui Hark tente et réussit haut la main dans son film, à monter encore un peu le curseur, et en changeant de registre en plus ! Adieu les combats de ninjas volants, et place à une recréation d'un genre inédit à date : une sorte de western spaghetti des temps modernes, un grand film d'aventure, un genre de production hollywoodienne des années 60, une fresque historique, un film de guerre, bref, un style à part qui nous bascule dans une période plus contemporaine avec toujours le même leitmotiv : en mettre plein la vue aux spectacteurs avec certainement ce qui se montre comme la plus belle mise en scène 3D du moment ! C'est toujours un peu gênant de concéder que depuis l'année dernière, Tsui Hark a pris le lead de l'innovation mondiale en terme de rendu 3D, et que c'est désormais l'Asie qui drive cette tendance, et non plus les américains ! Et on parle en plus d'un génie de la captation en 3D native ! Ce qui choque dans la perfection de cette œuvre, c'est la qualité extraordinaire de chaque cadrage, on le verra plus loin, pour transcender les parallaxes, positifs et négatifs ! Mais le résumé de ce nouveau rendu 3D qui fait office de référence, c'est qu'il est dû uniquement à un travail artistique d'orfèvre sur chaque plan : en plus d'une photographie qui laisse pantois, on voit ici dans Tsui Hark un vrai génie pour déterminer au degré près quel est le meilleur angle possible pour chaque plan. D'ailleurs en filigrane, c'est ce que l'on se dit en permanence et qui saute aux yeux avec évidence : on a un montage hyper nerveux, qui change de plans toutes les 3 secondes, et on a à peine fini de se représenter la précision et la beauté du rendu 3D du plan précédent, qu'on passe déjà au suivant ! Ce film, c'est un support idéal pour un cours dans une école de 3D, tout simplement ! On sent qu'à chaque seconde, Tsui Hark prend intégralement son pied, en nous proposant sa réponse à une question de fond "Quel est le meilleur cadrage pour mettre en scène ce plan, et faire exploser la gamme 3D sur les 2 composantes"...

Et la première composante qui explose en bouche, c'est l'effet de profondeur 3D, ou plutôt tous les effets 3D liés. Si Tsui Hark a depuis longtemps proposé parmi les plus beaux plans larges de l'histoire en 3D, et certainement les plus beaux travellings 3D à date, il remet le couvert pendant 2H30 en nous déroulant une checklist ahurissante de top effets 3D toutes les minutes : profondeur 3D de champ sur chaque plan qui dépasse l'entendement, avec cette question incessante : "mais où a disparu le flou ?". Il est en effet réduit à sa plus simple expression dans un film, tandis qu'en parallèle on s'extasie minute après minute devant la profondeur 3D incroyable qui règne dans le film. Mieux, Tsui Hark est le virtuose du détachement 3D : en effet la perception des distances entre chaque calque, éléments, objets ou personnages est ultra naturelle et troublante de réalisme ! Et ce qui impressionne de jour, le fait également de nuit, dans les intérieurs, en plans semi-larges et même sur les plans rapprochés ! On pourra toujours décoder 2-3 artefacts lumineux pendant certains passages furtifs, ou 2-3 plans avec une intensité 3D un peu moins forte, cela ne nuit en rien à cette évidence que le réalisateur a de nouveau signé une production dantesque avec un cahier des charges techniques ahurissant, qui fait frémir toute la concurrence ! Avec une spatialisation 3D délirante pendant les 2H30 du film, on aura du mal à extraire des séquences en particulier qui sortent du lot, mais pour se plier à l'exercice, on mentionnera toutes les séquences de combat qui sont indescriptibles, tous les plans larges autour (extérieur) ou dans la forteresse (dans la salle principale), la séquence culte de l'attaque du tigre dans les arbres enneigés, tous les séquences en bordure de précipice, celles dans la forêt, celle de l'assaut final... Allez lire l'onglet Profondeur 3D pour quelques anecdotes supplémentaires sur le sujet. On oubliait de préciser aussi les délirantes séquences de course-poursuites à ski en dévalant les pentes, qui sont un véritable clin d’œil à celles de Roger Moore dans James Bond, avec une spatialisation 3D qui balaye le référent du ski The Art of Flight 3D...

Et les jaillissements 3D dans tout cela ? Si la profondeur 3D fait le show, que dire des jaillissements qui font jeu égal dans ce film ? De nouveau, nous vous invitons à découvrir et lire l'onglet Jaillissements 3D de ce test qui aborde en détail toute cette palette 3D, pour prendre la pleine mesure de l'exploit réitéré par Tsui Hark dans ce film. Mais en gros autant préciser que chaque plan tire le maximum sur les débordements de décors, personnages ou objets hors du mur : on devine chaque seconde, le travail jubilatoire de ce passionné et génie moderne qu'est Tsui Hark, avec cette lubie omniprésente : travailler chaque cadrage et chaque plan pour en tirer toute la quintessence tridimentionnelle et étirer ou étendre naturellement toute la scène au milieu de la pièce. Alors les possesseurs de vidéoprojecteurs 3D vont en perdre la vue, tant le nombre d'éléments de décors qui se retrouvent latéralement ou frontalement à 2m, voire 3m hors du mur, sont nombreux ! Entre les passages dans les forêts avec des branches qui lèchent presque le canapé à 3m hors du mur, des soldats qui pointent régulièrement leurs armes à 2m50, 3m hors du mur, des éléments de décors (objets, murs, meubles...) qui sortent au milieu de la pièce, voie de chemin de fer ou route qui se prolonge jusqu'au canapé, on est déjà gâtés ! En fait dans un sens, le film est un montage d'une infinité de screenshots 3D exceptionnels sur les jaillissements permanents, tant esthétiquement, que artistiquement que techniquement ! Et ce n'est pas tout vous pouvez aussi ajouter les plus belles tempêtes et bourrasques de neige de l'histoire, avec des flocons à plus de 3m hors de l'écran, et ce régulièrement dans le film ! Et comme si cela n'était pas suffisant, Tsui Hark transcende sa propose expérience 3D et nous livre dans ce film, une dizaine de séquences d'effets 3D inédits à date, et délicats à décrire : des slow motions avant/arrière qui affichent des grenades ou missiles au milieu de la pièce, avec ensuite une décomposition image par image lors de la déflagration et la projection de la grenaille & co dans toute la pièce ! C'est simple, on n'avait jamais vu ce nouveau type d'effet 3D à date, et c'est dans un fou-rire orgasmique général qu'on le vit à chaque fois ! Idem avec des passages extraordinaires avec des balles traçantes qui perforent le mur de projection et viennent mitrailler directement le spectateur dans son canapé ! La transition est toute faite pour dire que du coup toutes les séquences de combat sont démentielles en terme de niveau de jaillissements. Sans oublier la séquence culte de l'attaque du tigre dans l'arbre, qui saute à une dizaine de reprise sur le canapé pour attraper sa proie... Idem avec l'aigle récurent du Méchant de service, qui s'affiche à chaque fois avec une mise en scène 3D extraordinaire, et qui fond horizontalement sur le spectateur avec ses griffes... Et que dire du final avec l'avion digne de Uncharted ou d'une cinématique d'un jeu vidéo AAA...


Au final, on vient de vivre un avènement qui fera date dans l'histoire de la 3D, la consécration d'un génie de la 3D qui réalise un triplé exceptionnel, (Dragon Gate 3D, Detective Dee 2 3D), et démontre une inventivité 3D humiliante pour les autres réalisateurs, une fraicheur incroyable et une envie d'aller chercher de nouvelles choses en matière de mise en scène 3D, d'ambiance et d'environnements ! Bref, on sent qu'il est là pour se faire plaisir et pour donner du plaisir, il cherche en permanence l'innovation en matière de rendu 3D, et on peut être rassurés que l'avenir de la 'vraie 3D' soit dans les mains d'un tel 'chercheur scientifique', qui n'a manifestement pas dit son dernier mot, et qui cherche à exploiter et à s'approprier au mieux cette nouvelle grammaire cinématographique qu'est la 3D ! Ne cherchez pas midi à quatorze heures : une profondeur 3D top démo, un effet de hauteur 3D top démo, un détachement 3D et une spatialisation 3D top démo, et un registre de jaillissements infernal qui s'applique en tâche de fond, devenant du coup l'alter-ego de la profondeur chaque seconde ! Et tout ceci n'a qu'un seul but : décrocher chaque seconde le St Graal de la 3D : l'immersion 3D ! Et Tsui Hark peut s’auto-procclamer champion des temps modernes sur l'immersion 3D ! Pour ceux qui suivent notre actu tous les mois, vous pouvez déjà imaginer la future place de choix dans notre classement de fin d'année, des 20 meilleurs Blu-ray 3D de l'année 2015. Maintenant la question de principe, c'est peut-il passer devant l'actuel numéro 1 de notre classement 3D annuel à date (un véritable OVNI 3D) ? En attendant, foncez l'acheter, idéalement via notre partenaire amazon.fr ! Et un ultime point à saluer et non négligeable : Tsui Hark quitte enfin le 2.40 pour nous offrir ce magnifique format 1.85 : champagne ! Encore bravo pour l'exploit ébouriffant technique, mais aussi pour la qualité de l'aventure, du scénario et de l'acting : un vrai dépaysement garanti à la clé ! Quelle fin d'année fracassante !
Franck Lalane

Les points forts (+)
    • Un registre de profondeur et de détachement 3D phénoménal
    • Les plans larges, panoramiques, aériens et même semi-larges cultes
    • La représentation parfaite des volumes en extérieur de nuit
    • Les intérieurs avec un détachement 3D et une spatialisation top démo
    • Des jaillissements permanents omniprésents sur la quasi totalité des plans (extensions des décors, scène étirée au milieu de la pièce...)
    • Des séquences inédites cultes en matière de jaillissements : des slow motion avant/arrière de grenades ou missiles au milieu de la pièce, avec décomposition seconde par seconde de toute la déflagration et des centaines d'effets de projections vers le canapé
    • Les plus belles séquences à date de jaillissements permanents de neige au milieu de la pièce (tempête, bourrasque...)
    • Beaucoup d'effets de projections dans les scènes d'action
    • Le format 1.85 : enfin !

Les points faibles (-)
    • Quelques rares plans semi-larges avec une intensité de profondeur 3D adoucie
    • D'autres défauts ?






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samedi, octobre 24, 2015


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