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Test Cirque Du Soleil: Worlds Away Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D


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Bilan 3D :  
Cirque Du Soleil: Worlds Away 3D, avant d'être une expérience 3D de premier plan, est tout d'abord une expérience visuelle sans précédent dans le monde des spectacles et de la mise en scène en temps réel. Le spectacle vous entraine dans un univers d'une richesse esthétique incroyable, un univers onirique qui semble tout droit provenir du monde imaginaire d'Alice au pays des Merveilles. On sera sidéré par la complexité de la mise en scène et des effets visuels opérés en temps réels sans trucage numérique, tout comme on restera KO par les performances des acrobates et par la beauté singulière de chaque univers de fantaisie traversé par l’héroïne lors de sa quête. La représentation 3D de ce spectacle n'est pas en reste, car en faisant appel à James Cameron en tant que superviseur aux commandes de ses caméras Fusion System préférées (caméras à l'origine des Hits Avatar 3D et L’Odyssée de Pi 3D), la 3D se révèle non seulement équilibrée, mais surtout de toute beauté. Tout d'abord le film se dote d'un effet de profondeur 3D magistral, avec une perception incroyable des volumes et espaces séparant les artistes des premiers plans et une appréhension souvent ultra réaliste des hauteurs 3D qui composent les différents environnements. On appréciera aussi l'excellent détachement 3D qui officie en permanence au sein des séquences. On regrettera en revanche que comme par nature, les principales séquences filmées sont captées sous un chapiteau, dans un environnement périphérique souvent très sombre, avec un éclairage de circonstance sur les artistes des premiers plans, on se retrouve régulièrement avec un arrière-plan lointain simplement noir, ce qui absorbe un peu l'effet de profondeur 3D qui concerne le fond du chapiteau. On appréciera par ailleurs l'excellence de la mise en scène dynamique, avec une alternance de caméras 3D et de points de vues différents qui changent en permanence toutes les 5 secondes en fonction de l'action. L'avantage indéniable est de donner un caractère cinématographique à l'expérience : le reproche est d'être souvent sur des plans semi-larges ou un peu rapprochés, qui cloisonnent un peu le panorama dans son ensemble, et diminuent légèrement l'effet de profondeur 3D. D'ailleurs les quelques points de vues statiques à la place du spectateur proposent une expérience 3D différente, très impressionnante aussi car on a vraiment l'impression d'assister  réellement au spectacle, et le fait de pouvoir avoir enfin une vue d'ensemble sur la scène permet d'apprécier toutes les distances 3D, la volumétrie d'ensemble, et le positionnement de la troupe au sein du décor. Parallèlement à cela, on trouvera dans le film quelques séquences récurrentes avec un monde simulant un espace à ciel ouvert sidérant de réalisme, monde qui sert de passerelle entre les différents mondes indoor, les 'Worlds away', avec en arrière plan des milliers d'étoiles qui semblent se projeter à l'infini dans le ciel et une caméra en plongée qui sait capturer tout l'espace 3D qui la compose la scène.
En ce qui concerne les effets de jaillissements, le film assure aussi le spectacle en exploitant un niveau constant de débordements et de jaillissements permanents 3D. Débordements 3D tout d'abord, car on bénéficie de nombreuses petites sorties d'écran de 0 à 50 cm hors de l'écran. Jaillissements permanents surtout, car le film propose régulièrement des extensions des éléments de décors et des acrobates en dehors du mur de projection,  à des distances variant de 1m à plus de 2m hors du mur. On jouira souvent de séquences où les artistes semblent se produire littéralement au milieu de la pièce, tout comme on appréciera de voir de nombreux éléments de décors être portés significativement en dehors du mur. De nouveau l'Art de Cameron est matérialisé dans cette exploitation de la 3D, puisque tous ces effets de jaillissements permaments (extensions d'éléments de plusieurs secondes à plus de 50cm hors du mur) sont toujours amenés subtilement à l'écran avec une douceur et un naturel troublants. L'impression que la scène se joue littéralement en partie dans la pièce de visionnage est manifeste et l'immersion engendrée de premier ordre.
Par choix personnel, il aurait suffit d'intégrer sur certains plans une meilleure exposition et luminosité sur les arrière-plans pour dégager encore sensiblement plus de sensation de volumétrie et de profondeur 3D, ce qui aurait encore plus accentué la perception spatiale des artistes au sein de la scène ; tout comme il aurait suffit aussi d'alterner un peu plus régulièrement avec des points de vue statiques des gradins pour rendre hommage au gigantisme 3D des décors et sublimer cette perception générale 3D dans l'ensemble. Avec ces mini optimisations, ce n'est pas 4,5/5 qu'on obtenait, mais tout simplement la note optimale de 5/5, qui échappe de peu lors de cette évaluation finale. Un spectacle 3D incroyable qui est une invitation au voyage virtuel, à intégrer rapidement dans la collection de tout amateur de 3D immersive, équilibrée et réaliste.

Franck L.

LES PLUS (+)
LES MOINS (-)

Une profondeur 3D souvent incroyable
Quelques séquences excellentes sur la hauteur 3D (trapèzes, trampolines, monde passerelle à ciel ouvert...)
Une utilisation constante des jaillissements permanents avec des extensions de 1m à 2m hors du mur, aussi bien sur les décors (cubes, piscine en verre, surfaces murales...) que sur les personnages (bustes ou corps affichés à plus de 1m50 hors du mur)
D'excellents jaillissements lorsque certains artistes évoluent intégralement hors de l'image (exemple le trapéziste qui virevolte intégralement au milieu de la pièce, la nageuse qui tournoie en dehors de l'écran etc...) 
Le format d'image royal en 1.78
Les arrière-plans souvent simplement noirs (fond du chapiteau) qui diminuent légérement l'effet de profondeur 3D qui y est appliqué et enlèvent un peu la perception des distances de fond 3D
  Les environnements périphériques parfois un peu sombres par nature pour mieux focaliser le spectateur sur les premiers plans éclairés
Manque un tout petit de jaillissement lors des séquences aquatiques











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dimanche, avril 28, 2013


3 Comments:

  • At 4:15 PM, Anonymous Anonyme said…

    Encore un test hyper détaillé et pertinent qui donne envie d'acquérir ce film.
    Il est en ma possession depuis quelques temps et c'est pour cela que je me permettrai une remarque. Les réserves sont un peu sévères eu égard à certains autres bluray (je pense notamment à l'épouvantable conversion de "Top Gun"ou le timide "Monde de Nemo" entre autres) dotés de commentaires tellement dithyrambiques comparés à ce "Cirque du Soleil" qui pour moi est une merveille dans tous les sens du terme et une sorte de référence pour tout amoureux de 3D.

     
  • At 6:32 PM, Anonymous Anonyme said…

    magnifique test 3D : je suis tres impatient de découvrir ce spectacle de notoriété mondiale, sous l'angle de la 3D maintenant ! PH

     
  • At 10:22 PM, Anonymous Anonyme said…

    Je suis d'accord la 3D de ce blu-ray est sublime, mais c'est vrai que comme c'est un spectacle qui joue avec les expos, ombres et lumières, les environnements qui entourent les artistes sont souvent plongés dans le noir, c'est logique pour ce genre de spectacle et c'est vrai quon perd parfois un peu la notion de distance entre les artistes et le fond de la salle. Test tres clair en tout cas
    Fabrice

     

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